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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 19:53

 

Pourquoi Merete Lyyngaard croupit-elle dans une cage depuis des années ? Pour quelle raison ses bourreaux s'acharnent-ils sur la jeune femme ?
Cinq ans auparavant, la soudaine disparition de celle qui incarnait l'avenir politique du Danemark avait fait couler beaucoup d'encre. Mais, faute d'indices, la police avait classé l'affaire. Jusqu'à l'intervention des improbables Carl Mørck et Hafez el Assad du Département V, un flic sur la touche et son assistant d'origine syrienne. Pour eux, pas de "cold case"...

Couronné par les prix scandinaves les plus prestigieux, de La Clé de Verre aux Golden Laurels des libraires, le thriller de Jussi Adler-Olsen, première enquête de l'inspecteur Mørck, est un véritable phénomène d'édition mondial.

Un petit moment que ce livre me fait de l'oeil !

Un petit moment qu'il était dans ma PAL !

Et un petit moment que je me disais "faudrait quand même que je le lise"...

 

En voici un roman qu'il est bon !

Je me suis sentie happée dès le début par l'histoire !

 

J'ai fait connaissance avec Carl Morck un flic écorché vif, très bon dans son domaine mais son caractère particulier fait qu'il est un peu mis sur la touche par ses collègues qui ne l'aiment pas mais qui reconnaissent quand même ses talents d'enquêteur... J'ai trouvé son "assistant" Assad génial, en voilà un personnage un peu atypique, qui paraît naïf au début et qui prend de l'ampleur au fur et à mesure de l'enquête révelant des aptitudes insoupçonnées.

 

Le roman se déroule à la fois en 2007 pour une partie des personnages et une partie sur une période allant de 2002 à 2007... J'ai trouvé que c'était très bien construit et que ça donnait un bon rythme au livre, ni trop, ni trop peu, juste ce qu'il faut pour être bien entrainée dans l'histoire.

 

L'intrigue en elle-même tient vraiment la route, j'ai lu dans certains blogs que le roman était un polar "classique" mais moi je n'ai pas tant trouvé que ça....  

 

Je lirai bien évidemment la suite car j'ai envie de connaître l'évolution des personnages, surtout Assad qui nous cache des choses c'est certain !!

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 12:05

http://myboox.f6m.fr/images/livres/reference/0021/46/la-fille-au-tatouage-kristina-ohlsson-9782749917436.gif

 

 

La nuit de la Saint-Jean, une jeune fille est agressée et violée. Malgré ses cris, personne n’est venu à son secours…
Quinze ans plus tard, un pasteur et sa femme sont retrouvés morts : les Alhbin se seraient suicidés en apprenant le décès par overdose de leur fille aînée. L’affaire est confiée à l’équipe de Fredrika Bergman. Épuisée par sa grossesse mais déterminée à découvrir la vérité, celle-ci ne tarde pas à mettre au jour un sordide réseau de trafic humain exploitant la détresse des réfugiés clandestins.
À l’autre bout du monde, Johanna, la fille cadette du couple Alhbin, travaille en Thaïlande sur un dossier sensible. Si sensible que quelqu’un cherche manifestement à mettre un terme définitif à ses recherches : son téléphone ne marche plus, son billet d’avion est annulé, et on glisse de la drogue dans sa valise…
Alors que le piège menace de se refermer, les enquêtes de Fredrika et de Johanna semblent peu à peu converger vers une révélation terrible et stupéfiante.KRISTINA OHLSSON est analyste pour la police nationale suédoise. Elle a aussi travaillé au ministère des Affaires étrangères en tant qu’experte du Moyen-Orient. Elle vit actuellement à Stockholm et partage son temps entre l’écriture et ses missions dans la police.
Après le best-seller international Les Enfants de cendres, La Fille au tatouage est le deuxième volet des enquêtes de Fredrika Bergman.

 

 

Après avoir lu du même auteur, les enfants de cendres  , les Editions Michel Lafon ont eu la gentillesse de me faire parvenir le nouveau thriller de Kristina Ohlsson.

 

Ayant bien apprécié le précédent, je me suis vraiment réjouie d'autant que le résumé était très tentant !

 

Et je n'ai pas été déçue, loin de là....

 

Je trouve même que dans ce roman tout est plus fort que dans le précédent...

 

Nous enquêtons (enfin eux surtout parce que moi je lis seulement !) sur plusieurs enquêtes qui paraissent indépendantes les unes des autres mais on sait forcément que tout va se recouper à un moment donné...et ça se recoupe !

 

L'auteur a su créer une confusion intelligente dans cette enquête... J'ai trouvé ça donc confus mais pas le confus où on ne comprend rien, le confus qui donne envie de tourner les pages encore et encore et de ne jamais s'arrêter.... On essaye de comprendre à la place des enquêteurs et c'est un super moment de lecture...

 

J'ai été complètement happée par l'histoire, par l'enquête mais aussi par la vie privée des protagonistes... 

 

Si je devais comparer ce livre à un autre, je dirai qu'on est un peu dans le même registre que les livres de Camilla Lackberg mais avec un chouia d'intensité en plus...

 

A lire donc impérativement !

 

 

 

 

 

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 08:00

 

 

 

    Entre le moment où s'arrête la vie et celui où commence la mort il existe une frontière. Certains l'ont explorée...
À quelques jours de Noël une affaire d'envergure démarre pour Lucie Hennebelle et Franck Sharko, policiers dans la fameuse section criminelle du 36, quai des Orfèvres. Christophe Gamblin, journaliste de faits divers, est retrouvé mort de froid, enfermé dans son congélateur. Sa collègue est amie a disparu, alors qu'elle enquêtait sur un dossier explosif dont personne ne connaît le contenu. Sa seule trace est son identité griffonnée sur un papier détenu par un enfant errant très malade, aux organes déjà vieillissants. En parallèle, une ancienne affaire de femmes enlevées refait surface : des victimes jetées vivantes mais inconscientes dans des lacs quasi gelés, et secourues in extremis grâce à des coups de fil mystérieux à la police.
Tandis que l'enquête s'accélère, Sharko est confronté à de vieux démons. Une ombre évolue dans son sillage, jouant avec lui de manière dangereuse. Un duel secret et cruel s'engage alors, détruisant le flic à petit feu...
Quand on a lu goûlement (oui il n'y a pas d'autres mots...) Le Syndrome E et Gataca, se plonger dans Atomka était la meilleure des réjouissances possibles !
J'ai l'impression d'écrire toujours la même chose quand je lis du Thilliez car il est toujours très bon... quoiqu'il arrive...
Jamais il ne s'essoufle... A chaque fois il nous entraîne dans des données scientifiques qui pourraient être rébarbatives ou ennuyeuses, voire même incompréhensibles... mais non....
Ici, nous affrontons le domaine de la radioactivé, la catastrophe de Tchernobyl, la puissance de l'atôme, les souffrances liées, les horreurs créées par l'homme.... le tout prenant naissance toujours dans le passé...
 
Comme dans le Syndrome E et dans Gataca, ici aussi on a toujours envie d'en savoir plus et de se documenter nous mêmes et voir où s'arrête réellement la fiction et la réalité... Elles sont tellement proches que ça en est troublant... très troublant... je me dis même que ça pourrait donner de (mauvaises) idées à certains...
Franck Thilliez dénonce toujours des dangers pour l'humanité... des dangers proches... des dangers auréolés de mystères... ça fait froid dans le dos...ça fait peur... ça fait mal...c'est limite éprouvant à lire...  En fait, je crois que c'est ça du Thilliez c'est mettre le lecteur en limite de tout... Si l'auteur bascule, tout peut être gaché... Il est sur un fil à chaque fois et ça n'en donne que plus de puissance au thriller...  En plus, quand on lit "thriller scientifique" je trouve que tout de suite ça fait peur et on se dit "et si j'allais ne rien comprendre" et non il sait y faire....Quand je lis ses bouquins j'ai l'impression d'en ressortir plus cultivée...
Nos personnages principaux que nous connaissons maintenant très bien sont là pour nous faire voyager à travers la noirceur de ce monde, à travers leurs propres ténébres...  Leurs vieux démons sont toujours là mais peut-être une lueur d'espoir va enfin apparaître....ou non...
Pour le savoir, vous savez ce qu'il vous reste à faire.....
Et petit précision, j'ai lu quelque part que Atomka était son meilleur livre... Je ne suis pas d'accord car à chaque fois que je lis du Thilliez je me dis "celui là c'est le meilleur"... en fait ils sont tous les meilleurs... Tout simplement....
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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 08:00

 

 

 

Alabama, 1931. La Grande Dépression et les tempêtes de poussière se sont abattues sur le sud des Etats-Unis, poussant les investisseurs à la ruine et jetant des milliers de familles sur les routes. Tandis que l’économie s’effondre et que des campements de réfugiés fleurissent au bord des routes, un directeur de banque est abattu par Sidney Clifford, un métayer noir. Celui-ci a tout perdu et il emporte avec lui les documents compromettants que sa victime devait remettre à la mafia. Embarqués malgré eux dans un road-movie sanglant à travers les Etats-Unis ravagés par la crise, Carson, adolescente rescapée du massacre de sa famille, et Sidney Clifford vont lutter pour leur vie et livrer sans le savoir une lutte sans merci contre les banques et les hommes corrompus de Washington. A mesure que la rumeur de leurs exploits se répand et que leur légende grandit dans les journaux, ils vont croiser des destins merveilleux et misérables, des vies qui se font et se défont, des fauves et des hommes.

 

Voici un roman extrêmement poignant qu'on dévore de la première à la dernière page.

 

Un road movie oui, presque une odyssée je dirais....

 

Patrick Graham nous entraîne ici pendant la Grande Dépression.. Celle-ci est presque un personnage à part entière.... Evidemment je connaissais l'histoire dans les grandes lignes de cette grande Dépression mais ici, Patrick Graham nous fait découvrir ce moment de l'histoire comme dans un documentaire et cela est complètement passionnant...

 

A côté de ça, les personnages nous deviennent très vite indispensables, comme des amis que l'on suit à travers cette course folle...Leurs aventures sont loin d'être gaies et sont parsemées d'embûches, de meurtres, de peines et rarement de joie mais ce sont des aventures très très riches en émotion, c'est tout le temps poignant...

 

J'ai du mal à en parler en fait, je dirais que c'est intense.... tout le temps...

 

A lire absolument !!!

 

 

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 08:00

 

 

Bienvenue à Pagford, petite bourgade anglaise paisible et charmante : ses maisons cossues, son ancienne abbaye, sa place de marché pittoresque… et son lourd fardeau de secrets. Car derrière cette façade idyllique, Pagford est en proie aux tourmentes les plus violentes, et les conflits font rage sur tous les fronts, à la faveur de la mort soudaine de son plus éminent notable. Entre nantis et pauvres, enfants et parents, maris et femmes, ce sont des années de rancunes, de rancœurs, de haines et de mensonges, jusqu’alors soigneusement dissimulés, qui vont éclater au grand jour et, à l’occasion d’une élection municipale en apparence anodine, faire basculer Pagford dans la tragédie. Attendue de tous, J.K. Rowling revient là où on ne l’attendait pas et signe, avec ce premier roman destiné à un public adulte, une fresque féroce et audacieuse, teintée d’humour noir et mettant en scène les grandes questions de notre temps.

 

Si vous aimez les pavés et les romans se déroulant en Angleterre, ce livre so british est fait pour vous !

 

Tout le monde attendait JK Rowling au tournant ! Difficile de sortir de plusieurs années du fameux Harry Potter... mais la mission est accomplie et surtout complètement réussie !

 

Je croyais, à tort, que ce roman était un polar, je ne sais pas pourquoi je m'étais mis ça dans la tête ! C'est un roman contemporain qui raconte la vie dans un petit village d'Angleterre.

 

Le roman est dense, très dense, j'ai eu un peu peur au début de me perdre dans tous les personnages de cette communauté et au final, j'ai appris à les connaitre petit à petit...

 

Pagford, presque un village de carte postale, face à Yardvil avec sa cité HLM ses histoires de drogues, ses histoires de familles défavorisées... Comment réussir à concilier ses deux villes très proches, chacune tirant dans les pattes l'une de l'autre...

 

Tous les protagonistes de Pagford ont leur idée sur la question et prônent l'un ou l'autre et la mort d'un des leurs va exacerber toute cette histoire... Question politique certes mais qui reste complètement compréhensible car la part forte est donner à tous ces personnages, sympathiques ou non...

 

Toutes les catégories sociales sont ici représentées et tour à tour, nous vivons avec eux, nous découvrons leurs petits secrets, leurs façons de penser, leurs hypocrisies les uns face aux autres, leurs qualités, leurs défauts, leurs vies tout simplement...

 

Ce n'est pas un livre facile pour autant autant par la densité de l'écriture, la multitude des personnages que leurs noirceurs, on ne rentre pas dedans dès les premières pages mais plutôt au fil de la lecture...

 

Mais c'est tout simplement passionnant et on se sent complètement intégré à Pagford...

 

Je trouve qu'il ne faut pas chercher à se dire si Madame Harry Potter sait écrire... Oui elle sait écrire et elle le fait très bien... Moi je dissocie complètement ce roman de Harry Potter, cela n'a rien à voir, rien du tout et on ne compare pas ce qui n'est pas comparable.

 

A lire donc et sans à priori....

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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 10:05

 

 

 

À l’enterrement de sa soeur jumelle, Rebecca est seule face à tous les yeux braqués sur elle. Les filles du lycée, le petit ami d’Hephzi, les profs, les voisins, et ses parents. Que s’est-il passé ? Pourquoi est-elle morte si brutalement ? De quoi ? Rebecca est la seule à savoir. À savoir qu’Hephzi avait un petit ami, à savoir qu’elle faisait le mur pour le voir, à savoir surtout ce qu’il se passait quand elle rentrait de ses escapades, ce que son père lui faisait. Car le terrible secret que Rebecca est seule à porter désormais n’est pas à l’extérieur mais à l’intérieur de la maison. Ce qui lui fait si peur, si honte et si mal, c’est ce qui se passe une fois la porte fermée, ce qui a tué sa soeur jumelle : Les Parents.
Roman coup de poing à deux voix : celle d’Hephzi, la jumelle belle et populaire, et celle de Rebecca, l’autre jumelle, renfermée et terne, et deux chronologies : avant et après la mort d’Hephzi, Des bleus au coeur donne vie à ses soeurs jumelles. Elles racontent tour à tour le cauchemar qu’elles vivent à la maison, et les rêves qu’elles font quand même. Car l’enfer qu’elles connaissent une fois la porte close, comme si les Parents étaient des monstres et la maison une antre maléfique, ne les empêche pas d’être de vraies adolescentes : ce qui les intéresse le plus, c’est leur vie au lycée, leurs premières sorties, toujours cachées, le garçon dont Hephzi tombe amoureuse, sa première fois, et leur amour de soeurs profondément attachées l’une à l’autre mais si différentes.
Entre conte de fées maléfique et fait divers, Des bleus au cœur est surtout porté par les voix de ses deux héroïnes, émouvantes, attachantes et inoubliables.

 

Difficile de faire plus fort émotionnellement que ce livre...

 

Pour un premier roman, l'auteur fait très fort...

 

Une écriture qui n'est jamais pathétique mais qui reste toujours très forte.... très dure...

Douloureuse histoire, racontée tour à tour par les jumelles...

 

Les sévices ne sont parfois qu'évoqués surtout au début du livre et ça n'en rend que l'histoire plus émouvante...

 

La douleur est présente à toutes les pages, à toutes les phrases...

 

La pratique de la religion à outrance est pointée du doigt, la maltraitance est bien là, difficile, cachée voire ignorée par l'entourage... 

 

Un cauchemar de tous les instants pour nos jumelles, une vie sans couleurs, une vie de douleur et pourtant toujours l'espoir en fond, une envie de vivre qui est belle..

.

C'est un livre qui m'a fait pleurer... un livre que j'ai refermé la gorge serrée...

C'est un livre que j'ai adoré, même si en disant ça, cela peut paraître malsain d'aimer lire la douleur des autres mais c'est un livre qui vous retourne...

 

Je crois qu'il faut être prête dans sa tête émotionnellement pour le lire...

 

 

 

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 19:59

 

 

 

 

Amy, une jolie jeune femme au foyer, et son mari, Nick, forment en apparence un couple modèle. Victimes de la crise financière, ils ont quitté Manhattan, leur vie aisée, leur travail dans la presse, pour s'installer dans la petite ville du Missouri où Nick a grandi. Le jour de leur cinquième anniversaire de mariage, celui-ci découvre dans leur maison un chaos indescriptible : meubles renversés, cadres aux murs brisés, et aucune trace de sa femme. L'enquête qui s'ensuit prend vite une orientation inattendue : sous les yeux de la police, chaque petit secret entre époux et autres trahisons sans importance de la vie conjugale prennent une importance inimaginable et Nick devient bientôt un suspect idéal. Alors qu'il essaie désespérément de son côté de retrouver sa femme, celui-ci découvre qu'elle aussi lui dissimulait beaucoup de choses, certaines sans gravité, d'autres bien plus inquiétantes. Il serait criminel d'en dévoiler davantage tant l'intrigue que nous offre Gillian Flynn recèle de surprises et de retournements. Après Sur ma peau et Les Lieux sombres, la plus littéraire des auteurs de polars, qui dissèque ici d'une main de maître la vie conjugale et ses vicissitudes, nous offre en effet une véritable symphonie paranoïaque, dans un style viscéral dont l'intensité suscite une angoisse quasi inédite dans le monde du thriller.

 

Très très difficile de parler de ce livre....

 

Une chose est sure, le titre est très très très adapté et parfaitement bien choisi, il reflète bien tout le livre !

 

Finalement, à lui seul, il ferait un bon résumé !

 

J'ai été transportée littéralement par ce bouquin !

 

Au début du livre, je me suis quand même dit que c'était assez particulier dans le style.

 

Les deux protagonistes nous parlent tour à tour et ils sont tous les deux spéciaux dans leurs manières de communiquer ! donc ça a peut être déstabilisant mais il faut absolument continuer !

 

Cela dit, ça m'a quand même plu tout de suite et au fur et à mesure ça a été l'apothéose.

 

Difficile de parler sans trop en raconter, ça gacherait tout le plaisir de la découverte !!

 

J'ai un petit bémol sur la fin que j'aurai aimé plus nette, plus tranchante mais après réflexion ça va dans la continuité du livre....

 

Un excellent moment de lecture....

 

 

 

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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 08:00

 

 

 

 

 

D'un côté, il y a Tiphaine et Sylvain ; de l'autre, il y a Laetitia et David. Deux couples voisins et amis, ayant chacun un enfant du même âge. Deux couples fusionnels et solidaires qui vivent côté à côte dans une harmonie parfaite. Jusqu'au jour du drame. Un tragique accident fait voler en éclats leur entente idyllique, et la cloison qui sépare leurs maisons tout comme la haie qui sépare leurs jardins ne seront pas de trop pour les protéger les uns des autres. Désormais, les seuls convives invités à la table des anciens amis s'appellent Culpabilité, Suspicion, Paranoïa et Haine... Derrière la haine est un roman psychologique à glacer les sangs, d'une noirceur implacable.

 

Dès les premières pages, le livre m'a plu...

 

Barbara Abel sait y faire... Je n'en doute plus une seule seconde.

 

Elle nous pose les personnages, la situation... et nous met directement sous pression !

 

Elle sait faire monter la tension au fil des pages, faisant basculer deux couples, amis et voisins, dans une situation inextricable.

 

L'angoisse nous prend vite à la gorge et d'un quotidien que nous pourrions connaître, la vie de rêve se transforme en cauchemar.

 

La fin est tout simplement énorme et contrairement à d'autres, Barbara Abel a su nous entraîner jusqu'au bout sans dévier de sa ligne de conduite... Ceux qui l'ont lu comprendront et ceuix qui vont le découvrir vont comprendre !

 

Un suspense psychologique qu'il ne faut rater sous aucun prétexte !

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23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 10:00

 

http://ecx.images-amazon.com/images/I/51S45aHBf2L._SL500_AA300_.jpg

 

 Une journée d'octobre apparemment comme les autres, l'humanité découvre avec stupeur que la vitesse de rotation de la Terre a ralenti. Les jours atteignent progressivement 26, 28 puis 30 heures. La gravité est modifiée, les oiseaux, désorientés, s'écrasent, les marées se dérèglent et les baleines s'échouent... Tandis que certains cèdent à la panique, d'autres, au contraire, s'accrochent à leur routine, comme pour nier l'évidence que la fin du monde est imminente. En Californie, Julia est le témoin de ce bouleversement, de ses conséquences sur sa communauté et sa famille. Adolescente à fleur de peau, elle est à l'âge où son corps, son rapport aux autres et sa vision du monde changent : l'âge des miracles. Entre roman d'anticipation et roman d'apprentissage, L'Age des miracles est un livre visionnaire sur la capacité d'adaptation de l'homme, poussée ici à son paroxysme.

 

Une très belle découverte que ce roman... 

 

Ici c'est une très jeune ado qui raconte le bouleversement terrestre qui se met en place progressivement.

 

J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur, un style simple, une lecture fluide...

 

Le fait que ce soit une adolescente qui s'exprime atténue un peu la violence du bouleversement, elle le voit de ses yeux à elle et le vit du haut de ses 11 ans...c'est même parfois un peu étrange qu'elle n'ait pas un peu plus peur que ça...

 

Le roman est inquiétant car même si le bouleversement n'a pas lieu actuellement, il est dans ce livre la conséquence de tout ce qu'on connait actuellement comme la couche d'ozone, les virus etc etc... ça donne à réfléchir et on se dit que finalement ce roman dit d'anticipation pourrait très bien un roman du présent, en extrapolant un peu bien sur mais finalement qu'en sait-on....

 

Un très très bon moment de lecture, avec un bémol sur le titre que je trouve joli mais je ne trouve aucune adéquation avec le livre... mais ce n'est qu'un détail...

 

A lire donc !

 

 

 

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 08:00

 

 

 

Une jeune spécialiste de l’évolution est retrouvée morte dans l'une des cages d’un laboratoire qui étudie les primates... Dans une grotte datant du paléolithique, on découvre un groupe de Néandertaliens massacrés, selon les vestiges, par des hommes de Cro-Magnon, leurs successeurs dans la généalogie humaine.
Quel rapport entre ces faits éloignés de 40 000 ans? La clé est dans ces lettres : GATACA…
Après le succès du Syndrome E, Franck Thilliez remet en scène Lucie Henebelle et Franck Sharko tous deux terriblement éprouvés. Avec un suspense maîtrisé de bout en bout, Gataca clôt un dyptique fascinant sur l’origine de la violence.

Aussitôt fini le Syndrome E, je me suis précipitée sur Gataca... Histoire complètement différente, mais la fin du Syndrome E nous "oblige" à lire Gataca !

 

Et là, méga claque et méga coup de coeur...

 

J'avais été bluffée par le Syndrome E mais là je suis assise par terre et j'ai du mal à me relever !!!

 

En plus, je suis gauchère alors ceux qui ont lu le livre vous saurez pourquoi il m'a vraiment encore plus interpellée !

 

Ceux qui ne l'ont pas lu et qui êtes gauchers ou qui avez des gauchers dans votre entourage, c'est très très très intéressant, surprenant....

 

Cette fois-ci, l'intrigue nous entraîne dans le milieu de l'évolution de l'espèce, de la mutation des virus depuis la nuit des temps, dans l'origine de la violence, dans des séquences ADN. Une fois de plus, l'auteur est extrêmement bien documenté et les faits scientifiques exposés sont très accessibles, tellement accessibles que la plupart sont vrais et que c'est presque un documentaire-polar... Complètement passionnant... ça donne envie d'apprendre et d'aller continuer des recherches... ça m'a même donné de lire Darwin c'est pour dire !

 

Quant aux protagonistes, nous retrouvons encore Sharko et Hennebelle et heureusement car la fin du Syndrome E nous laissait un peu en plan quant à leur devenir... Là, nous les retrouvons dans les méandres d'une noirceur déjà évoquée dans le syndrome E... Leurs vies sont loin d'être une partie de plaisir... Bien peu de gens pourraient survivre psychiquement à tout ce qui leur arrive... d'ailleurs vont ils y survivre ??? Si vous voulez le savoir, vous savez ce qu'il vous reste à faire...

 

Du très grand Franck Thilliez..... Impossible de faire mieux... Impossible !! 

 

Vivement le prochain.... 

 

 

 

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