Le blog d'Isa

Officier de police à Lille, Lucie Hennebelle est confrontée à une affaire troublante : de manière incompréhensible, l'un de ses amis a perdu la vue en visionnant un étrange court métrage.

Commissaire à Nanterre, Franck Sharko est confronté à la découverte de cinq cadavres atrocement mutilés, le crâne scié. Ces deux affaires vont se révéler n'en faire qu'une, liée au « syndrome E », un mal encore inconnu mais d'une réalité effrayante, dont les deux enquêteurs vont s’attacher à débusquer les sinistres origines..

Waouh !!!

Quel choc !!

J'ai toujours trouvé Franck Thilliez très bon, excellent même !

Mais alors là j'ai trouvé qu'on gravissait un échelon supplémentaire...

On entre ici dans une histoire énorme... Un polar qui vous prend aux tripes et qui vous coupe le souffle, d'une densité que l'on voit rarement...

Fascinant, captivant... complètement détonnant...angoissant...

Franck Thiliez réussit ici le tour de force de nous emmener dans des explications scientifiques qui sont poussées sans jamais nous embrouiller ou nous lasser... C'est dense, c'est complexe mais jamais trop, c'est toujours accessible et compréhensible...et très réaliste surtout... ça fait peur...

Il est parti de faits réels et a réussi à tisser une intrigue époustouflante autour, époustouflante et pour le moins très convaincante... ça fait froid dans le dos...

Un thriller concentré autour des recherches sur le fonctionnement du cerveau, avec des personnages principaux torturés... ces personnages Sharko et Hennebelle, on les avait déjà rencontrés dans des romans précédents mais pas ensemble... Le fait qu'ils apprennent à se connaître ici et enquêtent ensemble au départ sur deux enquêtes à priori sans lien rajoute de la force au livre...

Un excellent thriller où on n'arrive pas à déterminer où s'arrête la réalité et où commence l'imagination de l'écrivain.... Le domaine du possible cotoie de très très près le domaine de l'imaginaire...

Je vais embrayer sur Gataca directement !

A soixante-six ans, Fredrik Welin vit reclus depuis une décennie sur une île de la Baltique avec pour seule compagnie un chat et un chien et pour seules visites celles du facteur de l'archipel. Depuis qu'une tragique erreur a brisé sa carrière e chirurgien, il s'est isolé des hommes. Pour se prouver qu'il est encore en vie, il creuse un trou dans la glace et s'y immerge chaque matin. Au solstice d'hiver, cette routine est interrompue par l'intrusion d'Harriet, la femme qu'il a aimée et abandonnée quarante ans plus tôt. Fredrik ne le sait pas, mais sa vie vient juste de commencer.

Une immersion totale dans la Suède profonde, sur une île avec des personnages complètement hors normes...

Le style est particulier et c'est ça qui m'a plu d'emblée... C'est un peu lent et on découvre peu à peu les personnages, leurs histoires, leurs passés, leurs secrets, leurs peurs, leurs solitudes...

Pendant les 3/4 du livre, j'ai adoré... Par contre au bout d'un moment j'ai été lassée par ces personnes qui ne nous ressemblent pas du tout, qui ont des vies différentes de ce que je peux connaitre, hors de la société... j'ai trouvé que c'était trop extrême dans leurs vies..

En fait pour essayer d'être plus claire, tout ce qui m'a plu au début du livre m'a un peu énervé à la fin.. C'est trop...   Trop quoi ? Trop pathétique peut être...

L'atmosphère est particulière comme souvent dans ces romans là et ce qu'il y a de beau c'est l'ouverture aux autres d'un homme reclu, enfermé sur lui-même et qui n'avait pas du tout envie de s'ouvrir... Les évènements font qu'il est obligé de s'ouvrir et finalement il s'aperçoit qu'il aime ça et que ça a lui a manqué... Le froid l'avait comme ansthésié des sentiments et de lui-même...

Malgré les points négatifs, cela reste un beau roman à découvrir et quelque part une belle leçon de vie.... Je ne regrette pas du tout cette lecture.... 

À la mort de Jock Witney, tyran domestique à la tête du plus grand vignoble d'Australie - le domaine de Jacaranda -, sa famille se rend compte que les affaires vont en réalité très mal. Quand un groupe français fait une offre de rachat des plus alléchante, les membres du clan s'entredéchirent.
Cornélia, la veuve de Jock, âgée de 90 ans, refuse catégoriquement de vendre. Elle aimerait convaincre Sophie, sa petite-fille, la prunelle de ses yeux, que la propriété familiale peut être conservée.
Dans ce but, Cornélia l'entraîne à l'autre bout de l'Australie, dans la vallée de Hunter, sur les traces de ses ancêtres. Elle profite de ce voyage pour lui narrer l'épopée familiale.
Du Sussex des années 1830 à l'Australie moderne, Tamara McKinley retrace la vie d'une famille de pionniers, marquée par de lourds secrets, des déchirures et une malédiction... Sophie saura-t-elle la briser pour sauver le domaine ?

Quand on est fan - comme moi - des sagas familiales, on est fan de Tamara McKinley !!

J'aime ce genre de bouquin qui se dévore tout seul sur un transat au soleil (ou sur le canapé quand il pleut - vive la bretagne !!!)....

Des années 1800 à nos jours, l'évolution d'une famille - avec des allers retours passé-présent - en Australie, dans le bush qui se battent pour leurs vignes et leur entreprise... Des secrets, des trahisons, des amours contrariés, des amours retrouvés... Tout est là !

Les personnages sont attachants, les femmes sont fortes et sont le coeur de cette histoire, des femmes qui aiment, qui travaillent d'arrache-pied, qui se battent pour leurs amours, pour leurs familles...

Les paysages décrits dans le bush donnent envie de le connaître. Les conditions de vie dans les années 1800 sont impressionnantes et dures... pour tout le monde... 

J'ai passé un bon petit moment de lecture comme à chaque fois avec Tamara McKinley...

Fuir à Nantucket était exactement ce dont Meredith Delinn Martin avait besoin. Son existence parfaite s’était brutalement brisée quand le monde avait découvert que son mari, Freddy Delinn, avait détourné plusieurs milliards de dollars à ses riches investisseurs. Traquée par la presse, vilipendée par la société, séparée de ses fils, Meredith n’avait personne vers qui se tourner, excepté son amie de toujours, Constance Flute.
Malgré leur brouille récente, Connie accepta de recueillir Meredith dans sa maison de Nantucket, au bord de l’océan. Ce qui était au départ une retraite forcée s’avéra bientôt pour les deux femmes l’été de la deuxième chance. Bien décidées à se battre contre les revers de l’existence, elles virent leur petit univers bouleversé par un séduisant veuf, natif de l’île, et par un fantôme du passé de Meredith, revenu troubler son âme. Peu à peu, les deux femmes comprirent que même si leur cœur était brisé, il battait toujours…

En ce moment, je suis en plein dans les lectures d'été et les lectures féminines ! Je savoure un peu !! Même si bientôt je vais bien évidemment me remettre à mes premières amours, les polars...

Bref....

Je suis devenue accroc à cet écrivain je crois...

Tous ses livres sont un peu basés sur le même principe et se passe au même endroit, à Nantucket...

A force de la lire, j'ai vraiment envie d'y aller ! J'ai d'ailleurs été voir un peu les photos sur Google Images et ça a l'air vraiment plaisant et j'ai fini par croire que là-bas tout finissait toujours bien !!

Donc, on trouve ici l'histoire de deux femmes, deux amies qui suite à des drames personnels apprennent à se re-découvrir.

On suit le fil de cette amitié forte et tout un tas de choses de la vie quotidienne, des rencontres, des amours....

Oui cest un peu léger comme bouquin, je vous l'accorde, mais ça fait tellement de bien à lire !

Le bon livre de transat par excellence !

 La Muraille de lave à laquelle fait allusion le titre est une falaise de basalte au pied de laquelle un tourbillon violent engloutit toutes les embarcations qui s'approchent, c'est aussi le surnom qui a été donné au siège social d'une grande banque, à l'architecture sombre et aux pratiques discutables. Le commissaire Erlendur est parti en vacances sur les lieux de son enfance et il a disparu, mais son équipe continue à travailler. Tandis que Elinborg, la fine cuisinière, s'occupe d'une affaire de viol (La Rivière noire), Sigurdur Oli, le moderne formé aux États-Unis, reconnaît par hasard dans la rue l'un des témoins de l'affaire de pédophilie en partie résolue dans La Voix. Ce même jour, un ami lui demande d'aider un couple de cadres qui, pratiquant l'échangisme, fait l'objet d'un chantage. Troublé par ses problèmes de nouveau divorcé, Sigurdur Oli va cependant aller jusqu'au bout d'une histoire qui lui révèle la cupidité qui s'est emparée de la société islandaise avec l'expansion mondiale des modèles financiers. Commencé comme un polar classique, La Muraille de lave tisse les trames de plusieurs affaires et entraîne le lecteur dans les tourbillons de la perte de critères moraux et de l'impudeur de l'amour de l'argent.

Une nouvelle enquête sans notre ami Erlendur...

Il commence à me manquer... Son personnage est tellement intense que ça apporte quand même énormément aux enquêtes....

Dans celle-ci, nous retrouvons Sigurdur Oli qui se débat dans des problèmes conjugaux. J'ai trouvé cette partie un peu inutile et qui n'apporte pas vraiment grand chose au livre...

Son personnage est moins prenant que celui d'Erlendur, moins captivant, il a beaucoup moins de prestance je trouve... Mais doit-on vraiment comparer ?

Néanmoins, je me suis quand même régalée à la lecture du livre... Une enquête comme je les aime avec des personnages torturées... un suspense drôlement bien mené comme toujours...

Les problèmes financiers de la société islandaises ne sont pas des choses qui m'intéressent vraiment mais ça s'intègre bien dans l'histoire même si j'avoue que je n'ai pas forcément tout compris à cet aspect  !

Donc une bonne lecture vraiment que je ne regrette pas une seule seconde mais j'espère que dans le prochain Erlendur sera de retour !!